Il ne sait plus s’arrêter !
Pascal PAINEAU, notre technicien de maintenance du site TAT Immobilier de l’aéronef à Tours Nord, a encore fait parler de lui. En juin dernier, il s’est lancé avec succès dans la diagonale Nice – La Hague à vélo, itinéraire parcouru en 8 jours.
Un total de 1 887 km
« Sur les routes blanches » telle était la thématique de cette rando d’Ultra Longue Distance, une randonnée dans les pas de Sylvain TESSON et de son livre « Sur les chemins noirs« . Avec un circuit adapté pour le passage des vélos, les participants ont relié Nice à la plage d’Urville-Nacqueville, soit un total de 1 887 km. La règle est simple : être autonome pour les ravitaillements et les logements, avoir son propre vélo et passer par les 27 check-points imposés. Pour valider la course, un temps de 9 jours maximum est imposé par la Fédération Française de Cyclo-Tourisme et son délégué Ultra Longue Distance.
« Prendre le départ dans une condition physique optimale »
« J’ai fait 9 000 km depuis janvier pour être prêt : des sorties courtes, mais intenses. Je me suis préparé physiquement et psychologiquement. Une préparation avec moins de kilomètres parcourus et plus de de travail poussé et « spécifique », le tout accompagné par un coach. La semaine précédant le départ a été plus light, pour garder une certaine fraîcheur et prendre le départ dans une condition physique optimale. Je savais que cela allait être éprouvant. Il n’y a pas que de la route, mais aussi des chemins et des pistes avec des piétons et des touristes sur certaines étapes. »
« J’ai choisi l’option de dormir »
« Cette année, je n’ai pas roulé de nuit, j’ai choisi l’option de dormir. Je voulais profiter le plus possible des paysages. Départ tous les matins à 5 h, jusqu’à environ 20 h, soit 250 à 270 km par jour. J’ai vu des lieux superbes : le col du Pas de Peyrol (ndlr : le plus haut col routier du Massif Central), la cité royale de Loches, le château de Chenonceau, celui de Fougères, la cathédrale de Coutances ou encore le cap de la Hague avec le phare de Goury. »
« Il faut anticiper pour ne pas se retrouver sans rien »
« Les étapes les plus difficiles sont au début du parcours, avec les montagnes et les cols : des journées à plus de 4 000 m de dénivelé… Il a fallu aussi gérer la chaleur, la température atteignant plus de 40° les 4 premiers jours. Beaucoup de zones et de villages ont peu de commerces encore ouverts, il faut tout économiser et surtout l’eau. Il faut anticiper pour ne pas se retrouver sans rien. Le centre de la France est plus facile et propice à la récupération. Les deux dernières journées comportaient de forts dénivelés, avec des côtes et des pourcentages élevés. Le Cotentin n’est pas plat ! C’est très très beau, sauvage et dépaysant. Il faut vraiment emprunter le chemin des douaniers de La Hague au phare de Goury. »
AGENDA 2022 : nouveaux Challenges en perspective
« Comme j’ai validé cette diagonale, je suis qualifié pour la course « Paris / Brest / Paris » l’année prochaine. Si je décide de participer, ce sera la 3e fois pour moi.
En 2022, je suis inscrit pour « La route des Vignes » avec ses 1 000 km entre Mayenne et Bordeaux : Départ le 14 juillet. Et enfin le 15 août, ce sera « La route des Silences » pour un peu plus de 1 200 km, de Valence jusqu’à Cressia. ».